samedi 28 novembre 2015

les enfants et la justice


        Certains enfants  qui commettent de manquements assimilés aux infractions  à Goma sont déferrés  devant  les instances judiciaires. Des lors ils s’appellent  enfants   en conflit avec la loi. La loi portant protection de l’enfant en son article 99 stipule que : « Le tribunal pour enfant est le seul compétant pour connaitre des matières dans lesquelles se trouve impliquer l’enfant en conflit avec la loi. » Wilfrid SUMAILI KANYONGOLO, président du tribunal pour enfant de Goma  donne les raisons qui font  que son instance décide de placer  ces enfants à l’établissement de garde  des  enfants EGE.    « Il y a deux catégorie d’enfants qui peuvent se retrouver devant le juge pour enfant. Il y a un enfant  en conflit avec la loi et un enfant en situation difficile. Je commence par le premier un enfant en conflit avec la loi c’est celui qui a freiné les principes de la loi. C’est le cas par exemple d’un adulte qui commis une infraction là il est poursuivi par le parquet et ce pareil pour un enfant là on ne dit pas qu’il a commis une infraction mais un manquement qualifié  d’infraction par la loi pénale, l’enfant peut voler en tout cas il est fautif c’est un manquement, l’enfant qui a violé un autre ou une autre enfant c’est le cas de viol pour enfant ces enfants peuvent être déférés  devant nous et classés  dans l’établissement de garde des enfants. Un enfant qui a pris les choses qui ne lui appartient pas en utilisant des manœuvres frauduleuses ce que nous disons ‘escroquerie’ et il cherche de s’approprier la chose».
        A l’audience du lundi 23 novembre 2015, les parents de certains enfants y ont marqué leur présence. C’est le cas du prénommé Henriette habitant du quartier Ndosho venu  visiter son enfant de 16 ans gardé  à l’EGE depuis quelques jours. Ici elle explique les causes de la détention de son enfant : «mon fils s’était disputé avec sa belle sœur, on l’avait amené au parquet et c’est le parquet qui l’avait transféré ici depuis samedi  on dit que mon fils avait frappé sa belle sœur quand elle était venu à la maison à mon absence  raison pour laquelle  il est en prison ».
      Un autre parent que nous avons trouvé au tribunal pour enfant c’est Sarah de Kiziba 2 une entité qui est à  cheval entre le territoire de Nyiragongo et la ville de Goma  dit que  le dossier de son enfant a été clôturé après un mois et demi passé à l’EGE. Elle a eu elle aussi le courage de nous dire ce qui était  arrivé à  son  fils  de 5ème année secondaire :
 « Mon fils est incarcéré ici ça fait un mois et demi mais il a déjà été libéré. Mais je n’entends que sa sortie de la prison. On m’a donné un rendez vous pour aujourd’hui. Il a 16 ans. Il était accusé d’avoir commis un viol mais quand la fille est venue témoigner, elle a  dit qu’elle n’était pas violé mais par contre c’était une convention avec son ami. Les choses se sont bien passées je n’entends que sa libération il est en 5ème année secondaire.  » 
      Pour SWEDI BUSHIRI Constantin, un assistant social du tribunal pour enfant de Goma dit que leur rôle est d’accompagner les enfants en conflit avec la loi qui sont à l’EGE. Ici il explique comment les enfants sont accueillis dans leur familles respectives  après la sortie de l’établissement de garde des enfants «il ya des enfants qui sont bien accueillis dans leur famille et d’autres qui ne les sont pas. Dans ce cas  précis, nous rentrons avec l’enfant pour entamer le processus de médiation avec les  parents de l’enfant. Mais cette procédure demande des moyens  car il faut parler avec l’enfant, les parents voire même son entourage. Mais en vrai dire nous échangeons peu avec les parents faute des moyens».
      Au mois de Novembre 2015, l’établissement de garde des enfants comptait  au total 55 enfants qui sont  en conflit avec la loi. En son article 104 la loi portant protection de l’enfance souligne que : « Tout enfant suspecté ou accusé d'un fait qualifié d'infraction par la loi pénale bénéficie, sous peine de nullité de  procédure ».

jeudi 12 novembre 2015

les pêcheurs de Goma en RDC et de Rubavu au Rwanda travail ensemble pour la lutte contre insécurité sur le lac Kivu

                    Les pêcheurs de Goma en RDC et ce de Rubavu au Rwanda, ont de travailler en collaboration pour leurs sécurités sur le lac Kivu. Ils l’ont dit au cours d’un atelier sur la problématique de la gestion du lac Kivu dans la filière de la pêche.
                    Selon le président des pêcheurs de Rubavu, certains pêcheurs ne respectent pas les règlements de la pêche dont le filet approprier, il y a des pêcheurs qui exercent leur métier sans avoir les documents leur autorisant de faire la pêche pour lui le non respect des normes régissant leur travail conduit à l’insécurité des pêcheurs sur le lac Kivu. Pour palier au problème de l’insécurité sur le lac il propose la création d’un réseau qui va le permettre de communiquer  en cas de besoin
                    Pour le président des pêcheurs de Goma, ce sont des personnes armées non autrement identifié qui sont à la base de l’insécurité sur le lac. Par rapport à cette situation il propose  de travailler en collaboration avec ses collègue rwandais
                    De son coté le représentant de l’association des maires francophone a souligné que cet atelier va permettre aux pêcheurs de deux ville de trouver des solutions à la problématique de l’insécurité sur le lac et la réglementation de la pêche entre les deux pays.
                     Il sied de noter que,  40 pêcheurs  de Goma et 31 de Rubavu ont pris part à cet atelier de réflexion organisé par la mairie de Goma avec le financement de l’association de maires francophone.